mardi 8 août 2017

Nicolas Joly Le vin c’est toute une Philosophie.

Nicolas Joly mon gourou et fut mon manuels scolaires de la vinification.

Pendant mes année études de sommelier je me suis passionné au vin de Nicolas Joly qui ma fait connaitre l’art en agriculture :

Comprendre que l’agriculture pourra redevenir un art ; l’art de savoir comprendre et utiliser a bon escient les forces qui donnent vie à la Terre. C’est avant tout cela, la porte ouverte par la biodynamie. Et c‘est à cause de cela qu’elle se développe surtout en viticulture, car elle touche une clientèle de passionnés de plus en plus sensible à la vérité d’un gout. Vérité du gout  « mot clef » sur lequel la presse viticole est étrangement silencieuse, muette même, pour quelles raisons a votre avis ?
Lorsqu’on regarde une fleur, on comprend que sa noblesse (couleur, odeur, arôme, forme) vient du monde solaire. C’est cette même force, qui se manifeste chaque fois différemment, qu’il faut intensifier dans un vin ou dans un aliment.




 C’est elle qui est la véritable origine de la qualité.
Lorsque la terre est trop livrée à elle-même, lorsqu’elle se coupe un peu de sa source solaire vitale, la sève redescend, les feuilles tombent, la gravité prend le dessus sur la lévité. Cela s’appelle l’hiver !
L’agriculture dite de « progrès »créée un hiver permanent en faussant la relation de la plante et du soleil, et la nouvelle génération de produit de traitement qui vont dans la sève, d’où leur nom de « systémique » et dans le fruit, accentue ce déséquilibre. Il faut aller dans l’autre sens. Arrêtons d’isoler la vigne en détruisant les sols qui ne sont alors plus des matrices qui accueillent le monde solaire (La Terre Mère disait les anciens). Arrêtons aussi d’isoler la vigne par le clonage ou la génétique, en cassant sa capacité à se lier à un monde invisible, subtil, qu’elle doit densifier toujours différemment en arôme dans son fruit.

Retrouver un art en agriculture : La biodynamie

Dans cette nouvelle approche on n’impose plus rien à la plante d’une manière aveugle du reste, on accroît seulement ses facultés de réception, « son acoustique » si vous voulez a ces forces qui lui donnent vie. On la rapproche de « sa force archétypale » ou de la matrice énergétique qui l’a modelée et incarnée. Le gène à lui seul est un leurre ; ce n’est que le 1er élément visible du plan énergétique qui l’a mis en place. Le monde scientifique le sait puisqu’il dit « ce n’est pas le gène lui-même mais ce qui est autour  qui agit ».  La génétique ne deviendra un progrès que quand on aura compris le système qui organise ou ordonne les gènes. Si cette étape n’est pas faite la génétique  devient un outil terriblement dangereux car porteur de forces intensément désorganisatrices qui dérangent, qui  agressent même,  le système  en charge de  créer un ordre  de vie sur la Terre. Et cela ne pourra aboutir qu’a plus de problèmes et de nécessité « d’assistanats arbitraires » que la collectivité devra une fois payer.


Le vrai progrès c’est comprendre comment un macrocosme, un monde énergétique, s’emprisonne, se sépare, et s’isole dans la matière .Comment chaque morceau du puzzle peut aider à refaire naître  le lien a une image globale, un tout énergétique. C’est cela un macrocosme qui devient un microcosme  On l’a déjà dans le mythe d’Isis et d’Osiris ou  Isis sur Terre  cherche désespérément les morceaux d’Osiris,  que Typhon (la gravité) a mis en pièce (incarnation ; séparation). Retrouver le lien au tout par la compréhension des parties est le travail que doivent entreprendre les scientifiques  .Et c’est cela que font  les préparations en biodynamie  à leur manière .Elles agissent finalement un peu comme de minuscules émetteurs/récepteurs liés a des processus très précis et qui peuvent éventuellement aboutir  ensuite sur le plan visible a des vies microbiennes etc.,  particulières, mais qui permettent surtout sur un plan qualitatif une harmonie.



Présentation du vignoble:
La Coulée de Serrant a été plantée au 12e siècle (1130) par des Moines Cisterciens et est toujours restée en vigne depuis. Le millésime 2013 est donc la 883e vendange consécutive. L’ancien petit monastère qui fait toujours partie de la propriété est classé à l’inventaire des monuments historiques.
Quelques centaines de mètres plus loin et adjacentes aux vignes on peut voir les ruines du l’ancienne forteresse de la Roche aux Moines qui gardait la Loire et ou le fils de Philippe Auguste fut vainqueur contre Jean Sans Terre fils de Richard Cœur de Lion, en 1214. Cette bataille est contemporaine de celle de Bouvines.
Adjointe a la forteresse, une allée fortifiée de 300 mètres, dite le « Cimetière des Anglais », également classé, permet aux visiteurs de voir en un coup d’œil le vignoble et la Loire en contre bas qu’elle domine. On trouve encore un peu partout sur ces lieux chargés d’histoire des vestiges d’un lointain passé incluant l’époque Celtique, Romaine et Carolingienne.
Le lieu est depuis resté célèbre. Louis XI en parle avec dévotion : « la goutte d’or ». Louis XIV tenta de la visiter dans un carrosse qui s’embourba  « le souverain en conçu quelques humeurs » dit la rumeur. Maurice Constantin Weyer en parle, Alexandre Dumas aussi, et plus récemment, au début du 20esiècle, Curnonsky, le prince des gastronomes, la définissait comme un des 5 meilleurs vins blancs de France.



Présentation du vin

Composé à 100% de chenin blanc cultivé à faibles rendements sur un sol de schistes et de quartz, ce vin blanc a été élevé en fûts de chêne pendant 6 à 8 mois.
L'AOC  Savonnières Coulée de Serrant se distingue par sa robe jaune dorée. Son nez s’ouvre sur un élégant bouquet de fleurs, de fruits blancs, d’agrumes et de notes miellées.
La bouche, élégante et expressive, est dotée de saveurs minérales et fruitées avec une belle longueur fraîche et toute en rondeur. A déguster sur un brochet, un poulet ou un homard en sauce. (97/100)