Nicolas
Joly mon gourou et fut mon manuels scolaires de la vinification.
Pendant mes année études de sommelier je me suis
passionné au vin de Nicolas Joly qui ma fait connaitre l’art en agriculture :
Comprendre que l’agriculture pourra redevenir un
art ; l’art de savoir comprendre et utiliser a bon escient les forces
qui donnent vie à la Terre. C’est avant tout cela, la porte ouverte par la
biodynamie. Et c‘est à cause de cela qu’elle se développe surtout en
viticulture, car elle touche une clientèle de passionnés de plus en plus
sensible à la vérité d’un gout. Vérité du gout « mot
clef » sur lequel la presse viticole est étrangement silencieuse, muette
même, pour quelles raisons a votre avis ?
Lorsqu’on regarde une fleur, on comprend que sa
noblesse (couleur, odeur, arôme, forme) vient du monde solaire. C’est cette
même force, qui se manifeste chaque fois différemment, qu’il faut intensifier
dans un vin ou dans un aliment.
C’est
elle qui est la véritable origine de la qualité.
Lorsque la terre est trop livrée à elle-même,
lorsqu’elle se coupe un peu de sa source solaire vitale, la sève redescend, les
feuilles tombent, la gravité prend le dessus sur la lévité. Cela s’appelle l’hiver !
L’agriculture dite de « progrès »créée
un hiver permanent en faussant la relation de la plante et du soleil, et la
nouvelle génération de produit de traitement qui vont dans la sève, d’où leur
nom de « systémique » et dans le fruit, accentue ce déséquilibre. Il
faut aller dans l’autre sens. Arrêtons d’isoler la vigne en détruisant les sols
qui ne sont alors plus des matrices qui accueillent le monde solaire (La Terre
Mère disait les anciens). Arrêtons aussi d’isoler la vigne par le clonage ou la
génétique, en cassant sa capacité à se lier à un monde invisible, subtil,
qu’elle doit densifier toujours différemment en arôme dans son fruit.
Retrouver un art en agriculture : La biodynamie
Dans cette nouvelle approche on n’impose
plus rien à la plante d’une manière aveugle du reste, on accroît seulement
ses facultés de réception, « son acoustique » si vous voulez a ces
forces qui lui donnent vie. On la rapproche de « sa force archétypale »
ou de la matrice énergétique qui l’a modelée et incarnée. Le gène à lui
seul est un leurre ; ce n’est que le 1er élément visible du plan
énergétique qui l’a mis en place. Le monde scientifique le sait puisqu’il dit
« ce n’est pas le gène lui-même mais ce qui est autour qui agit
». La génétique ne deviendra un progrès que quand on aura compris le
système qui organise ou ordonne les gènes. Si cette étape n’est pas faite la
génétique devient un outil terriblement dangereux car porteur de forces
intensément désorganisatrices qui dérangent, qui agressent même, le
système en charge de créer un ordre de vie sur la
Terre. Et cela ne pourra aboutir qu’a plus de problèmes et de nécessité
« d’assistanats arbitraires » que la collectivité devra une fois
payer.
Le vrai progrès c’est comprendre comment un
macrocosme, un monde énergétique, s’emprisonne, se sépare, et s’isole dans la
matière .Comment chaque morceau du puzzle peut aider à refaire naître
le lien a une image globale, un tout énergétique. C’est cela un
macrocosme qui devient un microcosme On l’a déjà dans le mythe d’Isis et
d’Osiris ou Isis sur Terre cherche désespérément les morceaux
d’Osiris, que Typhon (la gravité) a mis en pièce (incarnation ;
séparation). Retrouver le lien au tout par la compréhension des parties est le
travail que doivent entreprendre les scientifiques .Et c’est cela que
font les préparations en biodynamie à leur manière .Elles agissent
finalement un peu comme de minuscules émetteurs/récepteurs liés a des processus
très précis et qui peuvent éventuellement aboutir ensuite sur le plan
visible a des vies microbiennes etc., particulières, mais qui permettent
surtout sur un plan qualitatif une harmonie.
Présentation du vignoble:
La Coulée de Serrant a été plantée au
12e siècle (1130) par des Moines Cisterciens et est toujours restée en
vigne depuis. Le millésime 2013 est donc la 883e vendange consécutive.
L’ancien petit monastère qui fait toujours partie de la propriété
est classé à l’inventaire des monuments historiques.
Quelques centaines de mètres plus loin et
adjacentes aux vignes on peut voir les ruines du l’ancienne forteresse de la
Roche aux Moines qui gardait la Loire et ou le fils de Philippe
Auguste fut vainqueur contre Jean Sans Terre fils de Richard Cœur de
Lion, en 1214. Cette bataille est contemporaine de celle de Bouvines.
Adjointe a la forteresse, une allée fortifiée de
300 mètres, dite le « Cimetière des Anglais », également classé,
permet aux visiteurs de voir en un coup d’œil le vignoble et la Loire en contre
bas qu’elle domine. On trouve encore un peu partout sur ces lieux chargés
d’histoire des vestiges d’un lointain passé incluant l’époque Celtique, Romaine
et Carolingienne.
Le lieu est depuis resté célèbre. Louis XI en
parle avec dévotion : « la goutte d’or ». Louis XIV tenta
de la visiter dans un carrosse qui s’embourba « le souverain en conçu
quelques humeurs » dit la rumeur. Maurice
Constantin Weyer en parle, Alexandre Dumas aussi,
et plus récemment, au début du 20esiècle, Curnonsky,
le prince des gastronomes, la définissait comme un des 5 meilleurs vins blancs
de France.
Présentation
du vin
Composé à
100% de chenin blanc cultivé à faibles rendements sur un sol de schistes
et de quartz, ce vin blanc a été élevé en fûts de chêne pendant 6 à 8 mois.
L'AOC Savonnières
Coulée de Serrant se distingue par sa robe jaune dorée. Son nez s’ouvre sur un
élégant bouquet de fleurs, de fruits blancs, d’agrumes et de notes miellées.
La bouche,
élégante et expressive, est dotée de saveurs minérales et fruitées
avec une belle longueur fraîche et toute en rondeur. A déguster sur un brochet,
un poulet ou un homard en sauce. (97/100)